Visiblement mis en mal, l’autorité de l’Etat est menacée dans le territoire de Nyiragongo, situé à une dizaine des kilomètres au Nord de la Ville de Goma. Ici, malgré la mesure du gouverneur portant interdiction de toutes les manifestations publiques à travers la province du Nord-Kivu et un couvre feu dans la partie nord de la Ville de Goma prise, la journée du mardi 13 avril 2021 était une fois de plus agitée. Plusieurs coup de feu était entendus dans le territoire de Nyiragongo toute la journée.
Au tour de 11 heures, des nouvelles altercations entre les jeunes de la communauté Nande et Kumu ont à nouveau été signalées dans la zone. Pour dissuader les deux groupes protagonistes plusieurs coups de feu ont étés tirés par les forces de la police appuyées par les FARDC.
Au cour de cette nouvelle journée des violences, la société civile avance un bilan de trois personnes tuées, parmi lesquelles un militaire FARDC et deux civils en plus de plusieurs blessés et dégâts matériels. Ceci porte à 10 le nombre de personnes déjà tuées depuis le début de ce conflit.
La situation a dégénéré dans les après midi. « La situation est sous contrôle sauf au tour de 11 heures , il y a des jeunes munis d’armes, jusqu’à présent non autrement identifiés .
Pendant ce temps, le president du conseil local de la jeunesse s’inscrit en faux contre les allégations faisant allusion d’une guerre tribale entre deux communautés de la région.
Selon lui, il s’agit d’une mésentente entre quelques jeunes de la tendance nande et Kumu intoxiqués par certains politiciens verreux.
Au même moment, il invite les deux parties à cesser immédiatement les hostilités et à travailler étroitement pour l’intérêt du Nord-Kivu.
Après le pillage systématique des boutiques, magasins, restaurants ; on signale un déplacement massif depuis la journée des habitants des villages Buhene, Kihisi vers le Sud de la Ville de Goma, un milieux supposé sécurisé jusque là.
Chelsea Malaika
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