Dans une mise au point que le Professeur Mingashang, Chef de Département de Droit International et Relations Internationales adresse au Secrétaire général académique de l’Université de Kinshasa, dont une copie est parvenue à notre rédaction, il s’oppose contre le camouflage qui vise à conférer irrégulièrement le grande de Professeur Ordinaire à Monsieur Tshibangu Kalala.
En effet, en date du 16 Août 2021, le Chef de département de Droit international et relations internationales de l’UNIKIN, le Professeur Mingashang avait protesté contre la décision du bureau facultaire de Droit ayant donné un avis favorable en date du 14 Août 2021, par voie de rétraction à la promotion au grade de professeur ordinaire à Monsieur Tshibangu Kalala, remettant en cause l’avis négatif du département émis 11 mois auparavant sans aucune justification légitime, légale et crédible, encore moins valable.
Le professeur Mingashang, deplore le forcing qui consiste à faire bénéficier à M. Tshibangu une promotion à laquelle il ne peut valablement prétendre au regard de sa condition actuelle en tant qu’enseignant, non pas seulement pour des raisons de défaut persistant d’aptitudes scientifiques, mais aussi et surtout en considération d’autres exigences légales et réglementaires portant sur les aptitudes morales et pédagogiques requises à cette fin.
Et de constater malheureusement à travers cette correspondance que Monsieur Tshibangu est un vrai jongleur, le temps est son allié stratégique dans ses manœuvres politiciennes habituelles dans divers registres de la vie où il est appelé à opérer ; c’est pourquoi il s’emploie minutieusement à scruter le bon côté des astres, au point que ce n’est pas par hasard qu’il a rebondi sur ce dossier plus de 11 mois après pour tenter de passer sournoisement et indélicatement au grade de professeur ordinaire.
Voilà pourquoi, considérant que ce précédent ne contribue qu’à amplifier la crise morale et éthique quasi irréversible qui frappe la faculté de droit de l’Université de Kinshasa depuis de décennies, et personne, en commençant par le doyen, ne manque de le déplorer publiquement, laquelle se traduit notamment par des actes de corruption, complaisance, tribalisme et clientélisme dans les nominations et promotions, monnayage et harcèlement sexuels dans le cadre de la cotation des étudiants, démission de la charge d’enseignant et absence quasi-totale de productivité, défaite de la pensée, etc., le Professeur Mingashang se sent dans le devoir, en tant que membre de la faculté de Droit, mais aussi chef de département mis en cause, de sonner l’alerte sur la dérive à laquelle entrainerait toute décision de promotion prise dans ce climat chaotique chargé de suspicions, confusion, cafouillage, clientélisme, complaisance et favoritisme.
Mingashang martèle en faisant savoir qu’au niveau de n’importe quelle instance de pouvoir où serait entérinée la décision consacrant cette mascarade, il doit être assumé, après avoir lu mon recours précité et le complément d’informations qui suivent, que la digue a cédé et nous devrions désormais avoir, chacun en ce qui le concerne, le courage de délivrer un certificat de décès à l’ exigence de mérite et de compétence comme critères d’accès et d’exercice de la fonction d’enseignant à l’Université au Congo
Signalons en fin que tous nos efforts pour joindre Monsieur Tshibangu Kalala ainsi que le Doyen de la faculté de droit de l’Universite de Kinshasa sont restés sans succès.
Jean Serge Borauzima
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