Trois jours après l’arrestation des trois officiers militaires, un responsable de la sous-station de l’ICCN , deux éco-gardes et des civils dans le trafic des munitions au profit des rebelles dans la région de Beni au Nord-Kivu, l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) demande que toute lumière soit faite sur les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 18 mars 2021 dont une copie est parvenue à la Rédaction de masharikirdc.net, la direction provinciale de l’ICCN confirme l’arrestation de plusieurs de ses agents par l’auditeur militaire supérieur détaché à Beni auprès de la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu.
« Les attaques sanglantes des ADF contre les gardes du parc national des Virunga ont fortement augmenté au cours des derniers mois , y compris lors des interventions pour libérer des otages civils captifs des ADF. Les gardes continuent à accomplir leur mission en dépit des menaces qui pèsent quotidiennement sur leur vie. L’armement et les munitions mis à leur disposition sont approuvés et enregistrés dans le strict de la réglementation en vigueur », précise le communiqué.
La direction de l’ICCN appelle l’auditorat militaire à établir des enquêtes en respectant sérieusement la loi congolaise dans ce dossier. Elle rappelle sa collaboration avec les appareils judiciaires de l’armée.
Lundi 15 mars 2021, l’auditeur militaire supérieur, colonel Kumbi Ngoma Jean-Baptiste a procédé à l’arrestation de trois officiers militaires, deux soldats congolais, le responsable de la sous-station de l’ICCN Mutsora dans le territoire de Beni et deux civils pour complicité dans l’approvisionnement des munitions des rebelles ADF.
Le magistrat a prévenu que tout officier impliqué dans le trafic présumé des munitions aux Adf subira la rigueur de la loi.
Chelsea Malaika
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