Interrogé sur la cause de la récurrence des accidents de circulation causant mort d’hommes à Goma en particulier, le Chef de Division des Transports et voies des communications Monsieur Aimedo Katsuva Muhindo a révélé à masharikirdc.net que seul 5% des taximans de Goma disposent des permis de conduire obtenus régulièrement et légalement. Et d’ajouter que seul 10% des conducteurs des véhicules privés et 20% de conducteurs des camions disposent de permis de conduire.
« La plus part des conducteurs qui commettent des accidents sont ceux qui malheureusement n’ont pas de permis de conduire certifié valables et qui préfèrent s’arranger avec les agents de l’ordre » dixit Aimedo Katsuva Muhindo
Pour lui, le permis de conduire étant un document très impor tant dans la mesure que c’est lui qui donne le droit à une personne d’accéder avec un engin automobile sur la voie publique, doit d’obtenir régulièrement et légalement après avoir prouvé la capacité et la compétence de conduire sur la voie publique.
Ainsi, Aimedo Katsuva renseigne que depuis 2019, la Province du Nord-Kivu a été sélectionnée comme Province pilote en ce qui concerne la réforme dans le domaine de la procédure dans la délivrance des permis de conduire. Pour avoir aujourd’hui un permis de conduire, il existe désormais une procédure rigoureuse qui exige d’abord la présence physique du requérant, la présentation de sa carte d’électeur pour attester son âge majeur, la remise de deux photos format passeport, la présentation de l’ancien permis de conduire pour les anciens chauffeurs ou un brevet de formation pour les nouveaux, la présentation d’un certificat médical d’aptitude physique pour attester votre état de santé, la présentation d’un brevet de recyclage pour les anciens chauffeurs, la passation d’un test se raportant sur le code de la route pour lequel il faut satisfaire avec six dixième et en fin le paiement de l’équivalent de 20$ américains en Franc Congolais dans le compte du trésor publique.
Toutes ces conditions malheureusement font que beaucoup des chauffeurs préfèrent se cacher derrière le label de leurs associations qui malheureusement ne facilitent pas la tâche à l’Etat.
Aimedo Katsuva se réjouit pa ailleurs de voir que la responsabilité des accidents ne peut pas être placée sur la tête de son service, dans la mesure où le législateur avait prévu des services d’appui qui doivent à leur tour jouer leur rôle de former et de recycler et de sanctionner les conducteurs ( INPP, CNPR, Police, les auto-école etc.).
Ainsi, si chaque service joue son rôle correctement, il y aura moins d’accidents à la satisfaction de la communauté.
Chelsea Malaika
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