Les Points focaux de la DYCOD-RDC répartis dans les 24 communes de kinshasa ont réitéré leur engagement de lutter contre les messages et discours de haine tribale et ethnique afin de consolider la cohésion sociale dans la ville
Province de Kinshasa. C’était à l’occasion de l’atelier d’élaboration de la feuille de route de la Coordination provinciale de la DYCOD-KIN Ce samedi 09 Octobre 2021 au Centre BONDEKO.
La Ville Province de Kinshasa, capitale de la RDC est la plus grande agglomération de la RDC avec plus au moins 17 millions d’habitants sur une superficie de 9965 Km2.
Les 24 communes que compte la Ville sont occupées indistinctement sans tenir compte des Provinces d’origines à l’exception de quelques milieux périphériques où se sont développées des regroupements ethno-tribaux.
Depuis les élections de 2018, il s’observe une montée des discours et messages de haine et d’incitation à la haine tribale et ethnique sur l’ensemble du territoire national. En effet, les acteurs sociaux et politiques ainsi que religieux manifestent, l’intolérance, la stigmatisation, la dénomination par des propos à caractère tribal et ethnique à l’occasion de meeting ou des sorties médiatiques.
A l’Est du pays, plus particulièrement la persistance de l’insécurité causée par l’activité des groupes armés favorise les tensions intercommunautaires qui se traduisent par des propos de haine et d’incitation à la haine tribale et ethnique.
La Dynamique Communautaire pour la Cohésion Sociale et le Développement (DYCOD) dans le cadre de l’Observatoire de la Cohésion Sociale a monitorer plusieurs conflits qui ont provoqués des attaques entre les protagonistes politiques, leaders communautaires, acteurs sociaux et même les chefs religieux. L’analyse du contexte par les experts a relevé entre autres causes qui favorisent cette situation, l’absence d’une politique publique, la culture de l’impunité et la faiblesse participante de la société civile dans les instances de la prise de décision.
Cet atelier revêt une importance capitale dans la mesure où il permet de responsabiliser les 24 points focaux de la ville Province de Kinshasa sur le rôle d’avant-garde pour prévenir et étouffer dans l’œuf les effets néfastes des messages et discours de haine et d’incitation à la haine dans leurs communes respectives.
A cet effet, ils ont besoin de bien comprendre le phénomène pour pouvoir s’engager en connaissance de cause à le combattre.
Par ailleurs, il importe déjà qu’ils se familiarisent avec la fiche de monitoring développée et utilisée par les représentations de la DYCOD à travers le pays.
En définitive, ils devraient eux-mêmes s’illustrer par les messages et discours de paix, de tolérance, de non-discrimination, pour être des modèles dans leurs milieux de vie.
Blanchard Pataoli
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