Cette première usine de raffinerie en République Démocratique du Congo, a une capacité minimun de transformation de 100 kilogrammes par jour et une conception de l’or pur avec une teneur de 99,99%.
Le gouverneur du Sud-Kivu Théo Ngwabidje qui a visité cette usine mardi, indique qu’elle va continuer au développement économique de sa province et de la RDC en général.
Pour sa part, Karim Somji, directeur général de l’entreprise minière Congo Gold Raffinerie, qui installe cette usine à Bukavu, sa société va tout mettre en œuvre pour respecter les normes environnementales.
Le gouverneur du Sud-Kivu, Theo Ngwabidge Kasi, a salué mardi 22 juin l’implantation de la toute première raffinerie d’or en RDC construite à Bukavu. Pour lui, cette usine, une initiative des opérateurs économiques privés, permettra de lutter sensiblement contre la fraude minière surtout dans le secteur aurifère.
« Les opérateurs économiques n’ont plus raisons de continuer à frauder ; puisqu’aujourd’hui, on a cette usine qui répond aux normes internationales », a affirmé Theo Ngwabidge.
Il estime que cette usine aura des retombées économiques non seulement pour le pays mais aussi pour la province. Il l’a affirmé à l’issue de sa visite dans les installations de cette usine, dont les travaux sont presque achevés. Elle devrait être bientôt opérationnelle après la phase test des machines.
Des experts du secteur minier ont réfléchi du mardi 14 au mercredi 15 juin à Bukavu au Sud-Kivu sur l’avènement de la première raffinerie d’or en République démocratique du Congo (RDC). Avec une capacité de production prévue de 200 kilos d’or par jour, cette usine de transformation de presque 1 200 mètres carrés permettra de transformer localement l’or brut en lingot.
Aucune date précise n’est annoncée officiellement pour le lancement de cette usine, située au centre-ville de Bukavu non loin de la place « Feu rouge ». Pour l’heure, les derniers réglages sont effectués, et les dernières consignes adressées à la trentaine d’employés qui travailleront au sein de la raffinerie de presque 1 200 m2.
A l’intérieur, l’usine comprend une fonderie avec plusieurs fours, dont des fours de 15 à 20 kilos. Il y en a qui pèse jusqu’à 35 kilos et peut fondre de l’or en 15 minutes. On y retrouve aussi un tunnel, des moules de 500 grammes, 1 kg, 250 grammes et c’est un lingot raffiné qui en sortira.
Des défis
Cependant, plusieurs défis s’annoncent. D’abord, la filière de l’or au Sud-Kivu est gangrenée par la fraude. Comment donc la raffinerie pourra s’assurer de s’approvisionner avec un or propre ?
« Il y a des services de l’Etat qui travailleront chaque jour dans cette raffinerie. La première des choses sera de voir si cet or vient avec l’autorisation de transport de minerais. C’est sur ce document qu’on détermine l’origine et que l’on peut dire que l’or qui est arrivé a été extrait de tel site », a répondu Cless Mwepu, directeur provincial du CEEC Sud-Kivu et coordonnateur provincial de la cellule nationale de lutte contre la fraude minière.
Le ministre provincial des mines et hydrocarbures du Sud-Kivu, Koko Cirimwami, a assuré aux initiateurs de cette raffinerie un accompagnement sans faille du gouvernement congolais pour la réussite de ce projet. Les experts du secteur miniers se sont réunis dans le cadre de la XIXe session de la plateforme de dialogue sur les investissements durables au Kivu (IDAKI).
Il avait annoncé, mercredi 11 novembre 2021, cette usine de raffinerie d’or serait opérationnelle « dans deux mois ». Selon lui, avec la mise en place de cette usine, le gouvernement provincial sera une fois de plus en position de force pour lutter contre la fraude, car désormais le prétexte d’aller ailleurs pour le raffinage ne sera plus à l’ordre du jour.
Richesse Malaika
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