Nommé directeur général de la Rva (Régie des voies aériennes) le lundi 5 juillet 2021, par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, Alphonse Shungu Mahungu se révèle
comme l’homme de la situation. Car, depuis, il est monté en première ligne d’abord pour identifier les problèmes auxquels son entreprise est confrontée, y réserver ensuite des solutions idoines et projeter les actions à entreprendre pour remettre les travailleurs au boulot et permettre ainsi à la Rva de jouer pleinement son rôle.
Ce faisant, le nouveau directeur général de la Rva sort peu à peu son entreprise du marasme, c’est-à-dire du ralentissement de ses activités et empêche l’arrêt des activités auquel elle tendait à plus ou moins brève échéance.
Considéré ainsi par tout le monde comme le sauveur de la Rva, Alphonse Shungu Mahungu n’en continue pas moins de poursuivre sur sa lancée. C’est ainsi qu’il est désormais par monts et par vaux, à travers la République, non pas en villégiature mais en visite d’inspection pour prendre le
pouls des installations aéro-portuaires gérées par son entreprise.
Le dimanche 3 octobre 2021, il a conduit la délégation qui l’accompagne à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Là, avec notamment le chef de l’aérodrome de Shabunda et le commandant de l’aéroport national de Bukavu/Kavumu, il a fait l’étattat des lieux de leurs
entités respectives, avant de prendre connaissance de leurs cahiers de charge.
Le lendemain, lundi 4 octobre, a été d’abord consacré à l’inspection de l’aéroport de Kavumu avant l’audience avec le gouverneur de la province, Théo Ngwabidje Kasi.
A l’aéroport de Kavumu, le Dg Alphonse Shungu Mahungu a pu se rendre compte par lui-même des failles et des problèmes qui nécessitant des solutions rapides : la piste d’envol de 2000m
de long et 45 m de large nécessite une réhabilitation complète ; la tour de contrôle constituée d’une vigile posée sur des containers ne satisfaisant pas aux critères techniques et d’ergonomie
réglementaires ; l’antenne de la station VSAT pour la couverture VHF doit être changée ; la station NDB, unique aide à la navigation de l’aéroport, doit être remise en état…
La délégation a pu également relever l’absence d’une clôture de l’emprise aéroportuaire
susceptible d’empêcher l’envahissement ou les traversées intempestives de l’aéroport par des
personnes non autorisées.
Non desservi par la Snel, l’aéroport de Bukavu/ Kavumu n’est alimenté en énergie électrique que par les groupes électrogènes de la Monusco. Quand bien même les équipements nécessaires pour un système d’alimentation photovoltaïque dédié à la station VSAT existent sur le site, ils n’ont jamais été installés. L’aéroport ne dispose en propre que d’un véhicule flyco et n’a pas
de véhicule de moyenne ou grande puissance d’intervention. D’où la dépendance de la Rva à
ceux de la Monusco.
En plus, un bâtiment non adéquat y fait office d’aérogare, tandis que la piste de dispose pas
de balisage lumineux.
Dans la soirée, la délégation de la RVA, avec à sa tête le Dg Shungu Mahungu, était l’hôte du gouverneur de la Province du Sud-Kivu. A cette occasion, le Dg a fait part à leur hôte de son constat après sa visite d’inspection à l’aéroport de Kavumu.
C’était ainsi l’occasion pour lui d’attirer l’attention de son interlocuteur sur l’impérieuse nécessité de réhabiliter la route qui relie l’aéroport au centre-ville, facteur déterminant susceptible de faire ressortir l’avantage que la voie aérienne a sur la voie lacustre.
Devant ce tableau quelque peu sombre, le gouverneur ne pouvait que promettre de s’investir dans la résorption de ces problèmes et d’intercéder auprès des instances supérieures du
pays pour la modernisation de l’aéroport de Kavumu, voie obligée devant conduire au désenclavement de la province.
En résumé, le constat fait par le Dg Shungu est que l’aéroport national de Kavumu, situé à plus de 30 kilomètres du centre- ville de Bukavu, nécessite d’intenses travaux de modernisation de sa piste d’atterrissage et aussi de ses autres installations. Le numéro un de l’entreprise
s’emploie plus que jamais pour décanter cette situation.
Si la piste d’atterrissage de Kavumu, longue de 2000 mètres, doit être retouchée sans compter
d’autres installations de la RVA/Bukavu, l’aéroport lui-même dépend en grande partie de la Monusco, pour son alimentation en énergie électrique. Cette situation mérite que le gouvernement de la République et d’autres partenaires s’y penchent pour des solutions idoines
rapides.
BANDUNDU: LES SALAIRES ENFIN PAYES APRÈS PLUS DE 12 MOIS
Partout, dans toutes les succursales de la Rva, le leadership du Dg Alphonse Shungu Mahungu se fait sentir plus que jamais. Jusque-là, il ne pose pas des actions de gérance qui sortent de l’ordinaire, mais il fait tellement montre de bonne gouvernance que tout le personnel de cette entreprise, cadres comme agents, se félicitent du choix porté sur sa personne pour remplacer Abdallah Bilenge qui croupit actuellement en prison pour avoir ruiné cette entreprise.
Ainsi donc, si l’on en croit des voyageurs en provenance de Bandundu, les agents et cadres de la Rva/Bandundu rayonnent de joie après avoir pu étrenner enfin leurs salaires après plus de 12
mois de sécheresse.
Des correspondance de remerciement ont ainsi été adressées à celui qui a pris sur lui de décanter cette situation, à savoir le Dg Shungu Mahungu.
Surtout que ce dénouement intervient à la veille de la rentrée scolaire, période au cours de laquelle beaucoup de problèmes se posent aux parents d’élèves.
C’était donc la fête pour le personnel de la Rva/ Bandundu, agents et cadres confondus, après avoir reçu leurs salaires. A en croire certaines informations, ils auraient même lu une déclaration de soutien au Dg Shungu sur une chaîne de télévision locale, comme pour
l’encourager à poursuivre ses actions de rénovation et autres à l’effet de redorer le blason de leur entreprise.
On se rappellera que, dans le cadre de la phase 2 du Projet prioritaire de sécurité aérienne en Rdc (Ppsa 2), le Dg Alphonse Shungu a présidé, fin septembre à Lubumbashi, à la mise en
place de deux partenariats stratégiques entre la Rva avec, d’un côté, la société Chinoise China-Jiangxi International en charge des travaux de réhabilitation et de modernisation de l’aéroport de Bipemba, à Mbuji-Mayi, et, de l’autre, avec la Société nationale des chemins de fer du Congo
(Sncc) pour trouver les voies et moyens de décanter la situation des conteneurs de China-Jiangxi International bloqués à Lubumbashi depuis des mois.
Masharikirdc/ Grognon
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