Sous la pression diplomatique croissante exercée par Washington et par le président Donald Trump, engagé dans des pourparlers de paix visant à mettre un terme définitif à l’agression rwandaise dans l’Est de la République démocratique du Congo, le président Paul Kagame semble avoir choisi la confrontation plutôt que l’apaisement.
Conscient que la réussite de ces négociations signifierait la fin de plus de trois décennies de pillage systématique des ressources congolaises orchestré dans la violence, le dirigeant rwandais aurait décidé de défier ouvertement la Maison Blanche.
Selon des sources diplomatiques, Paul Kagame aurait apporté un soutien financier à une franchise appartenant à Steven Ballmer, propriétaire des Los Angeles Clippers, connu pour être un adversaire politique acharné et farouchement opposé à Donald Trump.
Un geste qui, loin d’être anodin, serait perçu à Washington comme un acte de provocation délibéré et une forme de représailles politiques envers l’administration américaine.
Cette escalade traduit la nervosité croissante du régime de Kigali face à l’offensive diplomatique américaine, menée sous l’impulsion de Donald Trump, pour instaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs. En choisissant de soutenir financièrement un rival politique de Trump, Kagame franchit une ligne rouge, transformant un différend diplomatique en un affront personnel et politique.
Ce geste pourrait marquer un tournant dans les relations entre Kigali et Washington. Dans un contexte déjà tendu, chaque mouvement diplomatique, chaque alliance, risque désormais de provoquer des répercussions majeures.
En s’engageant sur cette voie risquée, Paul Kagame joue avec le feu.
La rédaction
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