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SUD-KIVU/ SOCIÉTÉ : Sollicitant l’appui de GIZ/ BGF, le député provincial MUGISHO BIRHENJIRA Espoir décidé à reboiser les escarpements du territoire de Walungu

Dans une correspondance du député provincial MUGISHO BIRHENJIRA Espoir datant du 20 Novembre 2024 adressée au Chef de bureau de la GIZ/ BGF à Bukavu; cet élu du territoire de Walungu sollicite l’appui pour le reboisement des escarpements du territoire de Walungu.

A cet effet, il propose de reboiser l’escarpement de Nyanfunze dans la Chefferie de Ngweshe, reliant cette dernière à la chefferie de Kaziba; l’escarpement de Ngomo (route nationale Numéro 5) reliant le groupement de Karhongo/Nyangezi au groupement de Kamanyola/Kashenyi en chefferie de Ngweshe; l’escarpement de Mukunamwa reliant les groupements de Karhongo/Nyangezi au groupement de Luciga (Ciherano) dans la chefferie de Ngweshe (route de desserte agricole); et l’escarpement Mujangala (Mise en garde) reliant le groupement de Lubona à celui de Tubimbi dans la chefferie de Ngweshe (route nationale numéro 2); et l’escarpement de Luntukulu reliant le groupement de Kaniola à celui de Mulamba, tous dans le territoire de Walungu, des milieux qui connaissent un déboisement de ses flancs avec des conséquences significatives.

MUGISHO BIRHENJIRA Espoir indique que toutes ces routes sont malheureusement sujettes à des problèmes des érosions, éboulements, etc. dûs généralement à la non-stabilisation du flanc au regard du déboisement tout au long de ces derniers, sans compter les dégâts humains et matériels enregistrés depuis plusieurs années.

En tant que député provincial élu du territoire de Walungu, et représentant légitime des communautés locales, le député national MUGISHO BIRHENJIRA Espoir fait à ce titre, un plaidoyer pour un appui dans le reboisement de ces 5 escarpements.

Il précisé par ailleurs que cet appui qu’il sollicite a comme soubassement légal, le code foncier qui définit les zones de protection autour des routes tel que repris ci-dessous :
La Loi n° 73-021 du 20 juillet 1973, portant régime général des biens, régime foncier et immobilier et régime des sûretés (souvent appelée Code Foncier), modifiée et complétée par la Loi n° 80-008 du 18 juillet 1980, définit les zones de protection autour des routes. L’article 123 de cette loi précise que les terres situées dans une certaine distance autour des routes publiques font partie du domaine public de l’État et sont donc soumises à une réglementation spéciale de protection. Selon cet article et les règlements subséquents, une bande de 50 mètres de chaque côté des routes nationales est généralement considérée comme une zone de protection en RDC. Cette distance peut varier pour les routes secondaires, locales ou les pistes rurales, où elle est généralement fixée à 10 à 25 mètres de chaque côté.

MUGISHO BIRHENJIRA Espoir indique que l’appui en nécessité, pourrait consister en la mise en place des pépinières (ou l’achat des plantules), la main d’oeuvre pour certaines activités de préparation des champs (sarclage, trouaison, etc.), l’installation des pare feux pour contrer les feux de brousse, l’appuí technique, etc. sur une distance de 10 à 25 mètres des routes.

Il précisé que les échanges préliminaires avec les chefferies de Kaziba et de Ngweshe ont déjà été entamés et les deux chefferies sont prêtes à l’accompagner dans cette démarche.

L’élu de Walungu precise que la contribution locale des communautés locales pourrait être par exemple, les sensibilisations des communautés locales sur l’importance des arbres, la mobilisation des communautés pour avoir la main d’oeuvre pour les activités physiques (mise en place des pépinières, sarclage, trouaison, plantation, entretien, etc.), l’identification des champs concernés et leur propriétaire, la mise en place d’un comité de surveillance communautaire etc.

Ainsi, le député Provincial MUGISHO BIRHENJIRA Espoir dit être entièrement disponible pour des échanges techniques approfondis ou pour rédiger des projets concrets en accord avec les directives de la GIZ pour aider les communautés locales de la zone; en accord avec les deux chefferies concernées.

N’est-ce pas que les sages disent que « guerir, c’est prévenir » ?

Blanchard PATAOLI


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