SUD-KIVU/ POLITIQUE : « Ceux qui déstabilisent la Province envoyé cherchant la d’échéance de Théo Ngwabidge, doivent savoir que cette démarche n’est pas profitable à la Province » ( Tribune)

Par Didier Bashige

Actuellement, ceux et celles qui visent à déstabiliser la Province par l’acharnement contre le gouverneur Théo Ngwabidge n’aiment pas le Sud-Kivu. A ces jours où tous les Sud-Kivutiens réclament la reconstruction de la Province, il est irrationnel de s’attaquer aux institutions rovinciales qui du reste ont tout donné.

Si faire partir Théo Ngwabidge réjouit certains, il n’en demeure pas moins que son départ retardera davantage le développement du Sud-Kivu.

Les partisans du départ de Ngwabidge, ont-ils un moment pensé aux conséquences de leurs actes?

Bien plus, sans doute le nouveau locataire de Nyamoma ainsi que ses ministres chercheront à accumuler les moyens nécessaires pour se faire élire s’ils seront candidats bien entendu.

Tenez, dans l’hypothèse où le gouverneur partait, l’élection du nouveau gouverneur n’interviendra qu’au mois de Mai 2022, suivra son investiture en juillet. La formation du gouvernement, interviendra au moi de Septembre, la formation du gouvernement ne peut intervenir que dans plus ou moins deux mois, en plus il faudra du temps pour que la nouvelle équipe s’imprègne de la réalité.

Tout ce processus ira jusqu’en 2023, année électorale au cour duquel le nouveau gouverneur et son gouvernement seront à la recherche des partenaires et des investisseurs. Tout ce temps, rien ne sera fait pour le Sud-Kivu.

Par ailleurs, il sied de noter que le nouveau gouverneur et toute son équipe viendront à la recherche de l’argent pour battre leur campagne à la députation nationale et ou au sénatoriale.

Durant tout ce processus, les Sud-Kivutiens risqueront de revivre le scénario où Chishambo avait démissionné et 23 mois plus tard la population commençait à le réclamer.

Pendant tout ce temps le Sud-Kivu continuera à attendre ses infrastructures, les fils et filles observeront les autres provinces de reconstruire et avancer.

Il convient maintenant de s’interroger à qui profite la déstabilisation dont sont victimes les institutions provinciales actuelles? Sûrement aux politiciens en mal de positionnement qui ne pensent qu’à leurs intérêts mesquins au lieu des intérêts de toute la Province dont ils se tapent la poitrine d’être notable et ou leader.

La population toute entière devrait bien réfléchir et dire non à cette démarche machiavélique qui ni plus ni moins vise à détruire la Province.

Djinet Kabanga