Le notable et élu de Bukavu et Walungu, Aimé BOJI SANGARA a fait savoir au cours d’une cérémonie de redynamisation et d’adhésion massive des nouveaux membres de la (Génération Aimé BOJI SANGARA), une ASBL qui l’accompagne dans la matérialisation de ses actions sociales qu’il se rangeait dans la ligne droite derrière le Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO sur le débat autour d’un éventuel révision ou le changement de la constitution.
Pour lui, il declare avoir décidé d’échanger avec la population car il y a beaucoup de manipulation et d’intoxication sur cette question. A cet effet il était très important pour lui de préciser l’intention telle qu’exprimer par le Chef de l’Etat qui a constaté qu’il y a des ecceuils, des failles dans l’actuelle constitution qui ne reflètent plus la réalité de notre pays aujourd’hui.
Et de poursuivre que la constitution actuelle est veille d’à peuprès 20 ans et le monde est en train d’évoluer rapidement. Une constitution qui a été rédigée en partie par les Congolais mais sous l’encadrement des étrangers ( les Français, les Belges et les Sénégalais) et pour le Chef de l’Etat, parce qu’il s’agit de la loi suprême du pays, il faudra qu’elle soit rédigée par des Congolais qui en ont toutes les capacités ( intellectuelle et techniques).
Il est aussi important de rassurer la population qu’+ ce stade, tout ce que le Président de la République propose, c’est de mettre en place une commission qui va analyser notre constitution et faire des propositions à la République et qu’au finish le choix reviendra au peuple Congolais qui décidera de la suite.
Aimé BOJI SANGARA a ainsi rassuré l’opinion que son intervention auprès de la population de Bukavu et de Walungu est de l’éviter de tomber sous la coupe des manipulateurs qui cherchent à incendier le pays; car il y a en ceux qui disent déjà que le pays va s’embraser, mais moi je dis que le pays ne peut pas s’embraser.
Aimé BOJI SANGARA soutien qu’en RDC, on a appris à dialoguer et on déjà connu plus dure que ça et nous avons appris à résoudre nos problèmes par le dialogue. Ce que le Chef de l’Etat propose c’est cette forme de contrat social autour de l’élaboration de la Constitution qui est la loi suprême pour résoudre des questions parmi lesquelles: les difficultés qui font que l’arrangement institutionelle, tel que prôné par cette constitution peut constituer un frein au développement.
Aujourd’hui, on parle par exemple de la question de la représentation des femmes, qui plus nombreuses que les hommes, mais qui ont du mal à participer à la gestion du pays. « Il y a des pays qui ont un système des quotas », c’est une option a dit le Ministre d’Etat Aimé BOJI SANGARA. « Pourquoi ne pas dire 30% de femmes au parlement, ce qui enlèverait leur nombre à 150 »? La même chose pour la jeunesse qui participe à peine à la gestion du pays s’interroge Aimé BOJI SANGARA.
Ainsi, tout ce qui précède, constituent des innovations qui ne peuvent qu’enrichir la Constitution et c’est ce qui anime l’esprit du Chef de l’Etat, concevoir une constitution au service du développement, une constitution capable de redresser les déséquilibres qui sont favorisées par cette constitution qui avait été rédigée dans le contexte post-conflits où il y avait des intérêts politiques qui se retrouvent dans cette loi suprême.
Richesse NABAMI
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