Le gouverneur Théo Ngwabidge est et demeure Gouverneur du Sud-Kivu, selon ses proches collaborateurs. Ces derniers affirment que loin d’être contre les députés provinciaux, le vote pour la motion de censure avait été entaché d’irrégularités dès lors que le corum de décision n’était pas atteint le jour du vote.
Bien plus, alors que le message télégramme provenant du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’intérieur invitait à Kinshasa, le Gouverneur et le Vice-Gouverneur ainsi que le Président et le Vice-Président de l’Assemblée Provinciale, les honorables députés provinciaux ont décidés de traiter la motion de censure empêchant non seulement le gouverneur de présenter les moyens de sa défense, mais aussi foulant au pied l’instruction du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’intérieur.
En véritable républicain et respectueux de sa hiérarchie, Théo Ngwabidge a décidé de rejoindre Kinshasa pour répondre à l’invitation. Sachant bien qu’il devait être accompagné par son Vice-gouverneur conformément à l’esprit du message télégramme, il a décidé de confier son intérim à son Ministre Provincial de l’intérieur qui du reste est le ministre préceant.
Contre toute attente, le Vice-Gouverneur, au lieu de se rendre à Kinshasa, a préféré rester à Bukavu où il se dispute l’intérim avec le Ministre Provincial de l’intérieur. A cet effet d’ailleurs il sied de noter que le sceau qu’il utilise pour estampiller differentes correspondances est un faux, fabriqué pour le besoin de la cause, car le sceau authentique de la Province demeure entre les mains du Ministre Provincial de l’intérieur qui est le ministre présceant du gouvernement. Cette manière d’agir qui du reste est condamnable par la justice et qui l’expose a des poursuites judiciaires, ne doit pas rester impunie.
Certes, pour le fait d’avoir boycotter l’invitation du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’intérieur, par le Vice-Gouverneur et le Président de l’Assemblée Provinciale les exposeront sans nul doute à des sanctions administratives, car cette attitude doit être considérée ni plus ni moins comme une rebellion Contre les institutions nationales ainsi que tous ses animateurs et en premier le Chef de l’Etat et Président de la République Felix TSHISEKEDI Tshilombo.
Ainsi, tout ce qui précède, prouve à suffisance que loin que toutes les démarches visant à écarter le gouverneur Théo Ngwabidge de la gestion de la Province soient rationnelles, elles sont plutôt fondées sur une haine viscérale visant à nuire et à enfoncer la Province dans une crise susceptible à freiner l’élan de développement qui était déjà perceptible.
Tout compte fait, la vérité finira par triompher et les ennemis de la Province du Sud-Kivu qui se cachent derrière toutes ces veleités seront bientôt démasqués.
Chelsea Malaika
