Ce jour là, au moins 235 morts suite à l’explosion d’un camion-citerne dans la cité de Sange au Sud-Kivu.
En effet, plusieurs dizaines de maisons du village de Sange, au Sud-Kivu, avaient alors pris feu après cette explosion.
Ce jour là, il y a eu au moins 235 morts et des centaines de blessés.
Ces 230 personnes, dont une soixantaine d’enfants, étaient réunies pour regarder le Mondial de football. Ils ont alors péri par brûlures.
Par contre, une centaine ont été blessées vendredi, le 02 Juillet 2010 en voulant récupérer l’essence de ce camion-citerne accidenté qui a explosé.
Le drame s’est noué vers 18H00 locales quand un camion-citerne, s’est renversé sur le bas-côté de la route traversant le centre de la cité de Sange, dans la Province du Sud-Kivu.
Blessé, le chauffeur du camion « a pu sortir de la cabine et a dit aux gens de s’éloigner parce qu’il y avait un risque d’explosion », selon des sources sur place.
« De l’essence commençait à sortir du camion, mais les gens, au lieu de fuir, sont venus récupérer le carburant. Quelques minutes après, il y a eu une explosion, du feu est sorti du camion et s’est propagé très rapidement autour du camion. Des gens ont brûlé sur le champ. D’autres qui voulaient fuir ont été rattrapés par le feu et réduits en cendres », avait témoigné les observateurs de la scène.
Le feu s’est également propagé à une vingtaine d’habitations, construites en majorité en terre et recouvertes de paille ou de tôle, et qui ont brûlé.
« Les morts étaient en majorité des téléspectateurs qui suivaient le match de la coupe du Monde entre le Brésil et la Hollande dans une salle de cinéma. Personne n’est sorti vivant de cette salle », selon le gouverneur Marcellin CISHAMBO.
« Beaucoup ont été surpris et n’ont pu se sauver. Il y avait des enfants » dixit des habitants de Sange.
Les blessés avaient été alors acheminés vers les hôpitaux de Bukavu et d’Uvira.
La Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) avait mis à la disposition des autorités un hélicoptère et des ambulances pour évacuer les blessés » et avait reçue dans son hôpital chinois de Bukavu quelques blessés les plus graves.
La rédaction
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